La société ligérienne, leader en Europe sur le marché de la piscine, forme actuellement 12 demandeurs d’emploi, selon les valeurs propres à l’entreprise.
Le marché de la piscine explose et le confinement ne fait qu’accentuer le mouvement. « Plus 30 % l’an dernier, et seulement en France », selon Gilles Mouchiroud, directeur de formation du groupe Desjoyaux situé à La Fouillouse.
Pour ahttps://www.leprogres.fr/economie/2019/06/25/piscines-desjoyaux-voit-l-ete-arriver-avec-le-sourireccompagner cet essor, l’industriel doit recruter et Pôle emploi a proposé de passer par la méthode de recrutement par simulation, le test a été conçu sur mesure pour Desjoyaux avec les valeurs qui lui sont propres.
C’est ainsi que 12 stagiaires de toute la France ont commencé le 25 janvier et viennent de terminer une formation sur site, aucun n’a abandonné en chemin. Cette formation a été calculée sur une durée de 225 heures dont 16 % étaient consacrés à la théorie.
L’opération renouvelée dès cet automne
Logés et nourris par Desjoyaux, ils ont acquis les compétences de poseurs de piscine. « C’est un budget de 120 000 euros mais on ne regrette pas, on est très satisfait du résultat. Pour nous, un binôme est égal à 30 piscines par an ».
Ils repartent dans leur région d’origine où déjà des emplois les attendent chez des indépendants. Certains ne cachent pas qu’ils aimeraient assez rapidement devenir indépendants à leur tour et monter leur enseigne Desjoyaux.
« Le but est qu’aucun magasin ne soit situé à plus de 45 minutes du particulier », toujours selon Gilles Mouchiroud. C’est ainsi que le nombre devrait passer de 167 à 180 « d’ici à 2 ans ». Ce partenariat avec Pôle emploi, selon cette méthode particulière de recrutement, va être renouvelé.
Desjoyaux entend dès cet automne trouver une vingtaine de techniciens qui, eux, seront plus spécialisés en raccordement et pose de liner. Ils viendront enrichir les équipes des poseurs, plus près des maçons.
Alexandre Salles, 42 ans, est l’un des stagiaires. Professeur de Salsa à Agen, il a dû baisser le rideau à cause du confinement. « Ça faisait 10 années que je fonctionnais bien mais j’ai dû me remettre en question ». Ce papa de deux enfants a pu travailler chez un pisciniste de sa région pendant 7 mois. Lorsque son CDD s’est arrêté, Pôle Emploi lui a proposé cette formation. Il repart chez lui avec un nouveau poste qui l’attend dans une concession Desjoyaux. Son avenir professionnel se dessine à nouve
Article paru sur Le Progrès Loire
Yvette GRANGER