La plupart des propriétaires de piscine utilisent le chlore pour désinfecter leur eau car c’est un produit bon marché et très efficace. Toutefois, sous l’effet des rayons UV, le chlore de la piscine se dégrade beaucoup trop rapidement et son efficacité est alors largement réduite. Pour résister contre l’action des UV solaires, un stabilisant devra accompagner le chlore à mettre dans l’eau. Le stabilisant (acide cyanurique) est commercialisé sous 2 formes :
• Stabilisant (acide cyanurique) qui est introduit indépendamment du chlore dans l’eau.
• Le stabilisant fait partie intégrante du chlore et on parle alors de chlore stabilisé (chlorocyanurique). Lorsque le taux de stabilisant présent dans la piscine est inférieur à 50 mg/l ou ppm, l’action du chlore sera de très courte durée. Ceci implique que les propriétaires dont la piscine est traitée avec du chlore non stabilisé doivent rajouter dans leur bassin une quantité de stabilisant équivalente à 50 mg/l ou ppm.
Point important : pour un fonctionnement idéal du chlore la valeur du stabilisant présente dans la piscine doit être comprise entre 50 ppm et 100 ppm. Lorsque le taux de stabilisant est supérieur à 120 ppm, on parle de sur stabilisation. Cet excès de stabilisant entraîne un blocage de l’action du chlore. La sur-stabilisation est un phénomène assez courant puisque le stabilisant s’accumule dans l’eau de la piscine. Ceci signifie que les piscines traitées avec du chlore stabilisé voient leur concentration de stabilisant augmenter à chaque ajout de chlore dans la piscine (*). Les conséquences d’une sur-stabilisation pour l’eau de la piscine est le développement des algues face à un chlore devenu non actif. L’eau de la piscine va alors prendre une coloration verte et les chlorations choc ne permettront plus de rattraper l’eau ; de même, la filtration ne permettra pas de retrouver une eau claire. En cas de sur-stabilisation de l’eau, seule une vidange partielle du bassin permettra de diminuer le taux de stabilisant présent dans l’eau afin que l’action du chlore puisse de nouveau fonctionner. (*) : Apport de 10 mg/l ou ppm supplémentaires de stabilisant à chaque chloration choc.